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[dvd:] KILLER KID – Leopoldo Savona

25 Oct
Ed. Artus films

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Occupée par un épineux problème de trafic d’armes entre les États-Unis et le Mexique, qui pourrait dégénérer en incident diplomatique, l’armée américaine laisse le terrible Killer Kid, retenu dans ses geôles, prendre la poudre d’escampette. Lors de sa fuite, ce dernier prête main-forte à une bande de révolutionnaires mexicains, qui le conduisent bientôt à leur repaire…

Comme Il était une fois la révolution de Sergio Leone ou El Chuncho de Damiano Damiani, Killer Kid reprend le thème de l’individu sans réelle conscience politique qui finit par embrasser la cause de la révolution. S’il serait un peu injuste de vouloir comparer le film de Leopoldo Savona aux deux chefs-d’œuvre suscités, il n’en constitue pas moins une très agréable surprise.

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[dvd:] LES COLTS DE LA VIOLENCE – Alberto Cardone

15 Oct
Ed. Artus films

Ed. Artus films

Libéré après douze années passées en prison pour un meurtre qu’il n’a pas commis, Johnny rentre au pays. Là, il découvre que son frère Sartana, devenu un redoutable chef de bande, lui a volé sa fiancée, se livre au pillage et a plongé toute la région dans la terreur…

Tourné par Alberto Cardone, un artisan discret du western spaghetti (il en réalisa une demi-douzaine entre 1966 et 1969) dont l’importance au sein du genre va cependant au-delà de l’anecdote, Les colts de la violence se révèle en tout point enthousiasmant.

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[dvd :] BANDIDOS – Massimo Dallamano

14 Oct
Ed. Artus films

Ed. Artus films

Pris au milieu d’une attaque de train menée par le terrible Billy Kane et qui se transforme en véritable carnage, Richard Martin, qu’un lien mystérieux lie au chef de bande, en ressort les deux mains mutilées. Il décide alors de former un tireur d’élite à qui il transmettra toute sa science des armes, dans le but de se venger de son ennemi…

Premier film du fort capable quand il le veut bien Massimo Dallamano (Mais… qu’avez-vous fait à Solange ?, Section de choc…), Bandidos est ce qu’il est convenu d’appeler un western crépusculaire. Les légendes de l’ouest y sont reconverties en saltimbanques, présentant de ville en ville des spectacles de tir à moitié bidouillés. Les bandits, psychopathes quasiment invincibles, n’hésitent pas à massacrer tous les témoins de leurs larcins, femmes et enfants compris. Par son ambiance foraine et le cheminement un peu particulier de ses personnages, le film de Dallamano n’est – en outre – pas sans anticiper un brin l’excellent Plus mort que vif que tournera deux ans plus tard Robert Sparr avec Vincent Price et Clint Walker.

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[dvd :] LA MOTOCYCLETTE – Jack Cardiff

17 Juil
Ed. Artus films

Ed. Artus films

Mariée depuis peu à un homme faible qu’elle a épousé dans le dépit d’une tentative de sauvetage personnel, Rebecca ne pense qu’à son amant, le distant et dominateur Daniel. Elle se réveille en pleine nuit, enfile sa combinaison de cuir et, la tête remplie de souvenirs et de fantasmes, enfourche sa moto pour partir retrouver Daniel…

Œuvre culte aujourd’hui un peu oublié (il faisait partie de la liste de titres à voir dans le Starfix spécial films cultes, que tout jeune cinéphile en âge au début des années 1990 se devait de compléter), La motocyclette réapparaît de temps à autre, au gré des sorties VHS et DVD.

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[dvd :] UN TRAIN POUR DURANGO – Mario Caiano

9 Mai
Ed. Artus Films

Ed. Artus Films

En pleine révolution mexicaine, Gringo et Lucas, deux aventuriers en quête d’une fortune qui ne leur sourit évidemment jamais, s’embarquent dans le train pour Durango, première étape pour regagner les États-Unis. Mais le train est attaqué par des bandits qui massacrent les passagers et dérobent un coffre rempli d’or, dont les clés se retrouvent inopinément entre les mains de nos héros…

Étonnement pour un western spaghetti de 1968, avec Un train pour Durango on a autant affaire à une comédie qu’à un western. Pour l’amateur coutumier des territoires colonisés par les pistoleros de Cinecitta, 1968, c’est deux ans avant la pantalonnade On l’appelle Trinita qui réorientera tout le genre vers la grosse farce et la décadence. C’est l’année du Grand silence de Sergio Corbucci, soit le point d’apothéose de la tendance noire et masochiste du genre. En cette année-là, l’un des rares à mettre un peu de fantaisie dans un monde de ténèbres, c’est Enzo G. Castellari avec des films comme Aujourd’hui ma peau, demain la tienne. Le ton d’Un train pour Durango constitue donc une surprise aussi incongrue que réjouissante. Lire la suite

[blu-ray :] L’ETRANGLEUR DE BOSTON – Richard Fleischer

23 Avr
Ed. Carlotta

Ed. Carlotta

Dans l’un des deux suppléments consacrés au film, William Friedkin raconte qu’il a un moment milité pour réaliser lui-même ce thriller inspiré d’une histoire vraie, mais que la Fox lui a préféré un « pro », en l’occurrence Richard Fleischer.

Il est vrai qu’on peut accoler cette étiquette au réalisateur, qui, arrivé 13 ans plus tôt pour Les Inconnus dans la ville, a réalisé dix films sur treize pour le studio de Darryl F. Zanuck, sans compter un court métrage promotionnel pour vanter les productions maison. Son Etrangleur de Boston s’intercale d’ailleurs entre le familial Extravagant docteur Dolittle et Che, biographie historique très contestée du lider maximo avec Omar Sharif et Jack Palance. Cette position de quasi-salarié n’en fait pourtant pas un yes man. Formé, comme son contemporain Robert Wise, à l’économie de la série B à la RKO, Fleischer a très vite montré sa volonté de recherche esthétique et narrative au sein de genres calibrés.

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[dvd :] L’EPEE ENCHANTEE – Bert I. Gordon

9 Avr
Ed. Artus Films

Ed. Artus Films

Pour l’amateur de séries B, Bert I. Gordon reste un nom un peu à part. Spécialiste du gigantisme humain et animal (L’incroyable homme colosse, Soudain les monstres, L’empire des fourmis géantes…), ses initiales lui ont fort à propos valu son surnom : Mr Big. Il fait partie de ces indépendants touche-à-tout qui ont alimenté les drive-in et salles de quartier des années 1950 à 1970. Sur ses films, il est à la fois réalisateur, producteur, scénariste et responsable des effets spéciaux, ce qui force toujours le respect et confère par ailleurs à ses œuvres un petit aspect spectacle de foire conçu avec davantage d’ingéniosité et de sueur que d’argent des plus sympathiques. Pour le coup, on lui passe beaucoup de choses : de l’amateurisme – de relatif à très concret selon les films – des effets visuels à l’opportunisme de sujets généralement calqués sur quelque récent succès de studio. Lire la suite

[blu-ray :] L’ASSASSIN – Elio Petri

18 Mar
Ed. Carlotta

Ed. Carlotta

Première œuvre de la courte (seulement dix films) carrière d’Elio Petri, L’Assassin est un film passionnant, notamment parce qu’il  représente le miroir presque complet de son opus le plus célèbre, Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon.

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