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[à l’affiche :] OBSESSION – Brian De Palma

10 Oct
Ed. Carlotta (version restaurée)

Ed. Carlotta (version restaurée)

Dire que le cinéma de Brian De Palma est référentiel est devenu une banalité, tant les clins d’œil appuyés à Hitchcock sont prépondérants dans ses films. Obsession, réalisé en 1976, ne fait pas exception. Il cumule des liens très forts avec Sueurs froides et Vertigo, L’Homme qui en savait trop et même Le crime était presque parfait. Car chez Hitchcock, tout est souvent affaire de manipulation : réelle ou inconsciente. Lire la suite

[dvd :] HORROR HOSPITAL – Anthony Balch

11 Juin
Ed. Artus

Ed. Artus

Un jeune couillon (l’insupportable Robin Askwith, qui défigura de sa sale présence une bonne vingtaine de films durant les 70’s, des bons, parfois – La tour du diable de Jim O’Connolly – des conneries improbables, aussi – Queen Kong de Frank Agrama) répond à une annonce pour un séjour de remise en forme à la campagne. Il se retrouve, en compagnie d’une jeune hystérique, qui passera le plus clair du film à s’époumoner à la plus petite goutte de sang et à la moindre apparition impromptue, dans l’inquiétant manoir abritant l’institution du docteur Storm. Ce dernier, savant complètement fou, comme il se doit, se livre à d’épouvantables expériences sur le cerveau humain, transformant ses cobayes en véritables robots, asservis à sa seule volonté…

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[dvd :] LA NUIT DES MALEFICES – Piers Haggard

7 Juin
Artus films

Artus films

Au 18ème siècle, dans la campagne anglaise, un jeune paysan découvre un crâne monstrueux en décomposition alors qu’il laboure un champ. Les événements anormaux ne tardent pas à se succéder dans le village : accès subit de folie, automutilations, apparition de marques sur le corps des jeunes gens qui se comportent de manière de plus en plus inquiétante, morts violentes, etc.

Avec le passage des années 1960 à 1970, la conception très cup of tea du cinéma d’horreur britannique, marqué par la signature esthétique très forte des films de la Hammer, prend soudainement un vilain coup de vieux et il devient inévitable pour les studios d’injecter un peu de sang frais (en faisant appel à des scénaristes et réalisateurs plus frais que les vieux routiers habituellement employés ou en sortant de décors de studio devenus poussiéreux) pour continuer à surprendre le public.

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[à l’affiche :] L’ULTIMATUM DES TROIS MERCENAIRES – Robert Aldrich

3 Juin
Comme à chaque fois, Rachida Dati est en retard pour la réunion du jour.

Comme à chaque fois, Rachida Dati est en retard pour la réunion du jour.

Dans le cadre d’une rétrospective Burt Lancaster, il est possible de découvrir (plutôt que redécouvrir) L’ulltimatum des trois mercenaires, l’un des derniers films de Robert Aldrich. Lors de sa sortie en salle en 1977, le film avait en effet été amputé d’une heure de métrage, dans un souci de rythme et après un début d’exploitation laborieux.

Ce récit d’espionnage très ambitieux mais narrativement cloisonné s’étend à présent sur 144 minutes, avec de longs tunnels de dialogues et des enjeux qui se révèlent tardivement. Au delà de sa rareté, le film a des qualités cinématographiques, tout autant qu’un intérêt historique.

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[dvd:] LA GRANDE CUISINE – Ted Kotcheff

12 Mai
Ed. Carlotta

Ed. Carlotta

Dans une comédie policière, si on vous demande un service, surtout ne répondez jamais « Plutôt mourir ! », parce que c’est généralement ce qui vous arrive. Ted Kotcheff l’a bien compris et applique la règle aux personnages de cette farce sur le monde de la grande cuisine.

Ted Kotcheff est tout sauf un inconnu, mais en 1978, il n’a pas encore tourné Rambo avec Sylvester Stallone (1982) ni Retour vers l’enfer avec Gene Hackman (1983), pas plus que The Shooter avec Dolph Lundgren (1995). Autant dire que les films d’action lui collent depuis à la peau. Ses dernières années, il se consacre surtout à la production : la série New-York unité spéciale, dont il a même signé quelques épisodes.

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[dvd :] LES GARÇONS DE LA BANDE – William Friedkin

4 Mar
ed. Carlotta

ed. Carlotta

L’éditeur Carlotta a raison de profiter du récent succès de William Friedkin avec Killer Joe pour exhumer l’une de ses toutes premières fictions, Les garçons de la bande, puisque dans un cas comme dans l’autre il s’agit de l’adaptation d’une de pièce de théâtre.

Killer Joe (2012), dernier film en date ; Les garçons de la bande (1970), premier film d’importance pour son auteur qui ajoute, dans un des suppléments de cette édition DVD, que c’est l’un des rares qu’il peut revoir sans problème.

Une affirmation qui mène à trois alternatives :

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[dvd :] LE COMMANDO DES MORTS-VIVANTS – Ken Wiederhorn

13 Jan
ed. Bach Films

ed. Bach Films

Oh la jolie jaquette que voilà. Elle date de l’époque où le Commando des morts-vivants (Shock Waves en VO, 1977) sortait en VHS, mais elle n’a pas pris une ride. Ce qui bien sûr en fait toujours beaucoup trop, les morts-vivants du film étant nettement moins parcheminés. Moins grands aussi. « Plongez dans l’horreur » nous suggère l’avenante devanture, d’où les noms jadis vendeurs de John Carradine et Brooke Adams ont été effacés au profit du seul Peter Chushing.

Alors on plonge.

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[dvd :] CELESTINE, BONNE A TOUT FAIRE – Jesus Franco

30 Déc
Ed. Artus films

Ed. Artus films

Suite à une descente de police, Célestine est forcée à fuir le bordel. Elle se retrouve, presque nue, sur la propriété d’une riche famille de la noblesse. En usant de ses charmes, elle ne tarde pas à réussir à se faire engager en tant que bonne à (vraiment) tout faire…

Célestine, bonne à tout faire est l’un de ces quelques cas à part dans la filmo de Jesus Franco. Il s’agit d’un vaudeville totalement inoffensif sans trace de sadisme ou de situations déviantes. C’est un hymne au sexe joyeux où Célestine passera gaillardement dans le lit de tous et toutes au château beaucoup plus par plaisir que par obligation. Un peu l’anti-Justine ou les infortunes de la vertu (que Franco adapta quelques années plus tôt et qui est bien plus en phase avec ses obsessions habituelles) puisque, la plupart du temps, c’est Célestine elle-même qui est la corruptrice.

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